• Musique !

    Magic System !
    La magie de "1er gaou" a pris aux quatre coins du monde. Ils sont quatre (Tino, Manajah, Goudé et A'salfo) à avoir réussi le coup de force de faire danser le monde entier au rythme de cette musique née il y a quelques années dans les cités universitaires d'Abidjan.
    BlackMap les a rencontré quelque part dans la commune de Marcory où ils répètent dans la perspective de leur prochain tournée.
    Causerie avec le lead vocal de Magic System, A'salfo…



    BlackMap : Comment vous êtes-vous rencontrés tous les 4 ?
    A'salfo : Nous avons tous grandi dans le même quartier, et chacun de nous faisait partie du groupe d'animation de son lycée. On s'est dit que puisqu'on aimait tous la musique, ce serait un bonne idée de créer un groupe. C'est ainsi qu'est né Magic System.

    Votre premier album est passé inaperçu. Et le second, "1er gaou" a eu un succès fou. Comment expliquez-vous cette "magie" ?
    A'salfo : Ce fut le fruit du travail de la foi qu'on a en ce qu'on fait. Après "1er gaou", on n'a pas baissé les bras, loin de là, et on continue à bosser dur et à répèter tous les jours, comme vous pouvez le constater.

    BlackMap : Malgré le succès, vous ne jouez pas aux stars capricieuses. Pourtant, il n'y en a pas des masses des groupes qui obtiennent deux disques d'or et qui s'acheminent vers un troisième sans perdre la tête…
    A'salfo : Il faut toujours garder à l'esprit ses origines. Nous on a grandi à Anoumambo, un quartier de la commune de Marcory (ndlr quartier populaire) avec nos parents qui nous ont donné une certaine éducation. Et c'est ce qui nous permet de rester nous même, malgré tout ce qui nous arrive.

    BlackMap : Mais le succès a changé quand même quelque chose chez vous !
    A'salfo : Bien sûr ! L'avantage du succès, c'est qu'il nous a permis de nous assagir. On ne peut plus se permettre de se bagarrer dans la rue par exemple. Mais en même temps, il y a des contraintes : par exemple on est obligé de laisser nos humeurs à la maison et de sourire à tout le monde…
    Mais quand on a des problèmes, on ne doit pas le laisser voir.

    BlackMap : Vous avez été reçus par le président Jacques Chirac récemment. C'était à quelle occasion ?
    A'salfo : C'était à la Noël. Vue la situation que vivait la Côte d'Ivoire, le Président Chirac a voulu faire un clin d'œil à ce pays. Il a pensé à Magic System parce que le groupe était à ce moment-là en France.
    Mais nous n'étions pas seuls. Il y avait un artiste français et un Américain. C'était un grand honneur pour nous, voilà quoi !

    BlackMap : Il vous a dit ce qu'il pensait de votre musique ?
    A'salfo : Je pense que c'est parce qu'il aime ce que nous faisons qu'il nous a invité à l'Elysée. S'il a fait un clin d'œil au groupe c'est qu'il apprécie son travail.

    BlackMap : Vous avez eu à faire beaucoup de duos, avec de grosses pointures comme la Sud Africaine Brenda Fassie, la Française Leslie, L'antillaise Jocelyne Labille…
    A'salfo : Oui, et il y a un projet avec Wyclef. Chaque fois c'est avec un genre musical différent. Des mariages musique zouglou et zouglou, musique française et zouglou, le zouk et le zouglou. Avec Wyclef ce sera le reggae. Je pense que c'est bien (…)

    BlackMap : Vous avez quel type de relation avec vos aînés ? Je veux parler de Youssou Ndour, Alpha Blondy, Mory Kanté et d'autres.
    A'salfo : Youssou Ndour nous avait invité en 2001 à Dakar. On a eu l'occasion d'échanger. Avec Alpha Blondy, on est pratiquement en contact en permanence.
    Ismaël Lô m'a reçu chez lui à Dakar, j'ai visité son studio. Koffi Olomidé est également quelqu'un avec qui on a l'habitude de bavarder (…)
    On vient d'arriver et on a besoin de leur expérience. Ce n'est qu'en 1999 qu'on a commencé à se faire connaître. Tandis qu'eux ont plus de dix ans, vingt ans de carrière derrière eux (…) Si on profite de leur expérience, on peut aller plus loin.
    On dit que trop de viande ne gâte pas la sauce !(Rires)

    BlackMap : Vous allez bientôt en tournée. Quelles sont les différentes étapes ?
    A'salfo : On commence par Brest en France le 12 avril. Ensuite la Belgique, l'Allemagne, l'Angleterre, la Suisse, la Suède, le Portugal et le Brésil. Au mois d'avril, on va enregistrer un duo en featuring avec Wyclef Jean aux USA.
    Après, retour au pays en vue de monter la fondation Magic System pour les invalides de guerre. En juin juillet, on va voir si on peut déjà préparer le prochain album.
    L'enregistrement se fera à Abidjan, le mixage à Paris et on va " gonfler " le son aux Etats Unis. Les Ivoiriens pourront découvrir le prochain Magic System vers septembre octobre 2003.

    BlackMap : Qu'est-ce vous promettez aux mélomanes ?
    A'salfo : On leur promet de la bonne musique ! Et c'est vrai que maintenant on travaille avec deux publics : le public d'Abidjan, pour qui on doit rester dans la base du zouglou, tam-tam, grelots, textes…
    Et le public occidental qui demande plus. Avec le brassage de tout ça, on peut sortir un gros lot. Mais on ne va pas dénaturer notre musique.

    BlackMap : Avec les majors, le risque est grand d'aller vers ce qu'on appelle la World Music…
    A'salfo : On a une major, mais notre chance c'est que l'on n'est pas allé vers elle et que c'est plutôt elle qui est venue vers nous.
    Donc, on a nos conditions et on ne nous impose pas une musique. Ce sera le Magic System !

    BlackMap : Vous avez du talent, c'est connu. Mais en plus vous êtes assez généreux pour vouloir mettre sur pied une fondation pour aider les déplacés de guerre…
    A'salfo : La fondation va être montée grâce à des échanges. On a des contacts en Europe, avec des ONG etc. On est en train de travailler avec la mairie d'Amiens qui va certainement mettre des moyens à notre disposition.
    On va voir aussi comment entrer en contact avec le Président de la République de Côte d'Ivoire pour avoir un espace approprié afin d'installer nos bases.
    Et puis à travers nos fans clubs de différents quartiers, nous allons recenser les déplacés. Même si on ne peut pas subvenir aux besoins de tout le monde, on va essayer au moins de leur donner l'essentiel.
    C'est un projet qui va prendre forme cette année.

    BlackMap : Qu'avez-vous à dire aux Africains de la diaspora qui vont lire à travers BlackMap ?
    A'salfo : D'abord, je leur dis merci, parce que le déclic est venu d'eux. Ce sont eux qui ont soutenu le groupe avant que les occidentaux le découvrent.
    Dans un deuxième temps, on encourage tout le monde à se battre pour faire honneur au continent.
    Et merci d'avoir eu l'initiative de mettre en place de nouvelles technologies pour mettre en valeur les cultures noires.

    > MAGIC SYSTEM ET LES SUPER GAOUS
    le 24 avril 2003 à l'ELYSEE MONTMARTRE
    72, bd Rochechouart
    75018 PARIS



    Propos recueillis par Oumar Ndao.

      Haut de page  musique@blackmap.com


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  • Les hommes, leur dada : Sortir avec des femmes mariées


    On n'en parle pas beaucoup, de ces hommes qui sortent avec des femmes mariées.
    C'est vrai que ce n'est pas trop valorisant pour un homme de jouer les "deuxième bureau".


    Qu'est-ce qui pousse donc ces hommes vers des femmes mariées ?
    Et comment gèrent-ils ce type de relation ?

    C'est à ces questions que tente de répondre notre enquête de la semaine.
    Enquête suscitée par la lettre d'un lecteur que nous vous proposons d'abord sous le titre de confession d'un deuxième bureau.

    Confession d'un "deuxième bureau"
    "C'est vrai que beaucoup de vos lecteurs ne me trouveront aucune excuse.
    Mais vous le savez certainement, le cœur à des raisons que la raison ne peut pas expliquer.
    J'ai toujours su qu'elle était mariée. Mais à force de se voir, de se faire des confidences, de se soutenir mutuellement, nous avons fini par découvrir que nous avions beaucoup de choses en commun. Julienne, (vous comprendrez que je ne révèle pas son vrai nom) et moi partageons le même bureau dans une maison d'assurance de la place, depuis, tenez-vous bien, 8 ans.
    Nous n'aurions jamais imaginé, ni elle, ni moi, que nous pourrions avoir un jour une liaison.
    Bref, tout cela était loin d'être prémédité.

    "Tout a commencé le jour où elle est arrivée au bureau, le visage défait, les yeux rouges d'avoir trop pleuré.
    Elle m'a avoué qu'elle avait eu des histoires avec son mari. Que ce dernier l'obligeait depuis un mois à dormir au salon, qu'il la traitait comme une moins que rien. Qu'excepté pendant leurs premières années de mariage, le bonheur, elle ne savait plus ce que c'était.
    Mille fois elle avait envisagé de le quitter. Mille fois elle s'était retenue de le faire, à cause de ses enfants, disait-elle. Et puis, argumentait-elle, on ne met pas fin aisément à plus de onze ans de mariage.
    Même si son mari la trompe, et ne s'en cache pas d'ailleurs.

    En me racontant tout cela, elle n'avait pas pu s'empêcher de pleurer.
    C'est vraiment sans arrières pensées que je l'avais prise dans mes bras, pour la consoler. A un moment donné nos visages se sont retrouvés face à face, tout près l'un de l'autre. Et ce que j'ai lu dans son regard a accéléré les battements de mon cœur. J'ai réalisé subitement que je l'aimais.
    Alors, naturellement, nos lèvres se sont jointes et nous nous sommes longuement embrassés.
    C'est ainsi que nous avons commencé à sortir ensemble. Nous faisions l'amour presque tous les jours, entre 13 et 14 heures 30. C'était devenu presque un rituel. Nous prenions le déjeuner ensemble et nous retrouvions ensuite à l'hôtel.
    Au fil du temps, Julienne s'est complètement métamorphosée. Elle respirait le bonheur. Moi aussi. Mais cette relation, après près de six mois, ne me convenait plus. J'en avais marre de jouer le rôle de "deuxième bureau", d'autant plus qu'elle s'était révélée elle même d'une jalousie incroyable. Moi aussi je devenais plus exigeant, je voulais qu'elle m'accorde plus de temps. Mais elle n'arrêtait pas de me parler de son mari et de ses enfants.
    Ce qui avait le don de m'agacer. La brouille ne tarda pas à s'installer entre nous.

    Elle a ainsi décidé de mettre fin à notre histoire. J'ai eu très mal. Mais nous sommes quand même restés bons amis. Voilà, mais si ce n'était que cela, je ne vous aurai pas écrit. Le problème, c'est que, après elle, je suis sorti tour à tour avec deux autres femmes mariées. C'est devenu mon vice. J'ignore ce qui me pousse vers les femmes des autres, peut être l'attrait du fruit défendu, l'excitation due au danger-parce que c'est dangereux ! Je souffre de mon attitude. Il y a des moments ou je me demande si je ne suis pas malade quelque part ! Aidez moi !"

    Voilà, c'est donc le SOS lancé par cet ami lecteur.
    Précisons que cette lettre était destinée à Jessica (Rubrique Sentimentalement vôtre). Mais elle nous a paru assez intéressante pour qu'on s'y attarde. Et qu'on jette un regard sur ces hommes qui sortent avec des femmes mariées. Parce que si l'auteur de la lettre dit être sorti avec sa Julienne par amour, ce n'est pas le cas de tous ces hommes qui jouent le rôle de deuxième bureau. Rôle qu'ils n'avouent pas aisément.

    Nous avons demandé à 4 membres de la rédaction de poser au moins à 5 hommes (soit 20 au total ) en garantissant l'anonymat, la question suivante :"êtes-vous déjà sorti avec une femme mariée ?"

    Nous avons 6 réponses affirmatives.“Je l'ignorais !
    ”Monsieur Théodore trouve des avantages à ce type de relation : "Si la femme est financièrement assise, elle prend son amant en charge. Même si elle n'a pas d'activités, il n'a pas de charges financières telles que retraits de vêtements chez le tailleur, achat de chausseurs etc. C'est son époux légitime qui s'en occupe. Mais on peut de temps en temps lui faire plaisir". Concernant les risques Théodore trouve "qu'il n'y a pas de problème. Car autant l'amant prend ses précautions, autant la femme en fait de même, parce qu'elle craint encore plus de se faire surprendre".
    N'empêche qu'il avoue qu'au départ, quand il lui est arrivé de sortir avec une femme mariée, il ignorait qu'elle l'était" par la suite, je me suis séparée d'elle.
    Surtout que j'avais fait la connaissance de son mari".“Elles sont jalouses !”

    Autre avis, de Wilfrid cette fois, qui a également vécu cette situation. Lui aussi pense qu'il y a des avantages à sortir avec une femme mariée. Le premier, selon lui, est qu'on dispose d'une certaine liberté. "Elle n'est pas toujours disponible, on a donc le temps de faire autre chose!" Le second, là il rejoint Théodore, c'est qu'il y a moins de contraintes financières" Le revers, c'est que "ces femmes sont très exigeantes sexuellement, et jalouses". Il ajoute que ces femmes, au début, ne sont pas franches, elles prétextent être "en palabre" avec leur mari, ou racontent qu'elles sont divorcées etc. “Pour reléver un défi !”

    Denis, lui s'est retrouvé des années plus tard nez à nez avec Carine, une ancienne camarade de lycée dont il était follement amoureux et avec qui il avait flirté un temps. Joie des retrouvailles, embrassades, échange des contacts. "Je l'ai invité chez moi, un dimanche matin. Et nous avons fait l'amour. C'est après qu'elle m'a avouée qu'elle était à présent mariée et qu'elle avait un gosse. Moi aussi, je n'étais pas libre mais cela ne nous a pas empêché de sortir ensemble-en cachette bien - entendu pendant près d'un an". Denis nous raconte aussi l'histoire de son ami Ousmane qui a dragué une femme mariée, juste pour relever un défi. "Il voulait prouver qu'il pouvait mettre dans son lit la femme d'un type qui a aménagé dans le quartier et qui nous snobait. Il y est arrivé. Et après il l'a laissée tomber. Je trouve que c'est une attitude exécrable".

    Enfin Descard qui dit avoir été piégé. Il a toujours condamné les hommes qui sortent avec des femmes mariées. Mais il a fini, selon lui, par succomber aux provocations d'une voisine. "Et ce qui devait arriver arriva ! Mais j'ai vite mis un terme à cette aventure. Je ne suis pas assez courageux pour prendre ce type de risques !"

    Oumar Ndao / Coll :
    Mélanie Delavierge, Diarra Assita, Pelga SophieEncadré ça suffit comme ça !

    “Aucun droit et devoir sur ces femmes-là et c'est très avantageux !” Incroyable ! indécent même, pourrait-on ajouter sans vouloir forcément jouer les moralisateurs, que des hommes puissent trouver “avantageux” de sortir avec des femmes mariées. Inconscient à ce point, ça force l'admiration! Que dire à ces hommes (?) sinon “ça suffit comme ça ! arrêtez !”.Et à ces dames qui se laissent prendre au piège ? Le mariage est une institution divine. Amour, respect, fidélité doivent être votre devise. Même si au sein de votre couple tout n'est pas toujours rose, l'infidélité, mesdames, n'est pas la solution. Votre corps est sacré. Ne le transformez pas en objet sexuel pour ces hommes. Qui vont vous rejeter après qu'ils en aient usé à satiété. Si vous brisez votre foyer pour ce genre d'individus, vous pouvez être sûres que vous allez vous retrouver seules, encore plus désemparées, avec rien que ...des regrets, comme compagnie.

    Oumar Ndao
    Mousso d'Afrique n° 169 du 19 Juillet 2002

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  • Enfants victimes de guerre : Halte à la barbarie

    A force de voir les condensés de misères humaines qui sont servis à toutes les éditions des journaux télévisés, dans la presse écrite et dans la vie de tous les jours, on finit par être blasé.
    A la limite on se dit que c'est dans la nature des choses, qu'on n'a pas besoin de s'indigner ou de s'apitoyer sur qui ou quoi que ce soit. Bref, l'indifférence s'installe.
    Toutefois il y a des images qui marquent, qui agressent et torturent la conscience au point de faire douter de soi. Et d'amener à croire que comme l'a affirmé un grand penseur "l'homme est un animal malade"
    A la télévision, une toute petite fille, le poignet d'une main sectionné.
    Le moignon serrant contre elle une poupée, la main valide s'évertuant à tresser la poupée.
    Elle a dû choisir comme des milliers d'autres innocents, en Sierra Léone entre une " manche longue" ou "une manche courte ".
    C'est monstrueux , inhumain de blesser un enfant . On a du mal à imaginer que ceux qui ont fait ça , ont un cœur qui bat dans leur poitrine.

    Enrôlement forcé
    Le pire c'est qu'en période de guerre ce ne sont pas seulement des adultes qui commettent ces actes sanguinaires. Mais aussi des enfants, drogués et transformés en bêtes de guerre par des adultes. Et contraints à tuer.

    Le Libéria en est une illustration parfaite.
    Dans les rues de ce pays, il n'y a pas si longtemps se promenaient des enfants hauts comme trois ignames, brandissant des armes de guerres. Et qui ne savent pas à la limite pourquoi ils se battent, pourquoi il tuent.

    L'utilisation des enfants comme soldats dans les conflits armés est un phénomène répandu.
    Dans un dossier réalisé par Le Nouvel observateur, on apprend que "les Khmers Rouges, les guérilleros mozambicains de la Renamo, les Péruviens du Sentier lumineux, les Moudjahidins Afghans, les Tigres Tamoul du Sri Lanka, les indépendantistes du Tigrée de tous les camps, les Palestiniens du Liban, d'Irak ou du Yémen n'ont pas hésité à distribuer des fusils à leurs enfants". Pauvres enfants qui apprennent à tuer au moment ou les autres apprennent à lire et à compter.

    Enfants réfugiés
    Les femmes et les enfants sont les premières victimes des guerres.
    En plus d'être enrolés de force, les enfants constituent la moitié des réfugiés dans le monde. Selon les chiffres du H.C.R (Haut Commissariat des Réfugiés) qui datent de 1997, sur 13,2 millions de réfugies dans le monde, plus de la moitié sont des enfants (7,4 millions) et c'est souvent la guerre qui en est la cause.
    Même après la guerre le calvaire des enfants continue.
    Toutes les 20 minutes une personne est tuée ou atrophiée par une mine. Plus de 25.000 personnes par an. Et parmi les victimes environ 5. 000 à 6 000 enfants.
    Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes.
    Il est temps que les Etats se penchent plus sérieusement sur la situation des enfants dans le monde.
    Les enfants qui ont des droits inscrits dans la convention des Nations Unis Relative aux droits de l'enfant.
    Les enfants sont l'avenir, a-t-on coutume d'entendre.
    Mais quel avenir pour des enfants qui ont perdu leur innocence et tout espoir sur le terrain des conflits armés ? Tout le monde doit se sentir concerné et faire à son niveau ce qu'il y a lieu de faire. Pour sauver les enfants et partant l'humanité.



    Oumar Ndao
    Mousso d'Afrique n°145 du 11 janvier 2002


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  • ben..c'est moi!

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  •  

    Corps et âme

     de Oumar Ndao
    Corps et âme marque les débuts de l'aventure littéraire de Oumar Ndao, journaliste de profession et Secrétaire Général de la Rédaction du magazine féminin ivoirien Mousso d'Afrique et correspondant de Blackmap.com en Côte d'Ivoire.
    Corps et âme fait partie des premiers nés de la collection de nouvelles «Amanie» des Nouvelles Editions Ivoiriennes. Il est composé de 7 nouvelles : -La jument -L'amour à mort -Le linge sale -Rouge à lèvres -Au nom de la mère -Corps et âme et -La marionnette.
    Cette œuvre est bien accueillie par les critiques en Côte d'Ivoire. " La lecture de la première ligne vous contraint à avaler le livre " écrit 24 heures, qui poursuit : "Mais est-ce parce que l'auteur côtoie l'environnement féminin dans le cadre de son métier que la femme se situe au centre de son œuvre ? Peut être. Peut être pas. Elle apparaît toutefois dans le déroulement des phrases à la fois comme un ange et comme un démon (...) Et la mort. Elle poursuit l'œuvre d'une beauté fatale incitant toujours à aller plus loin dans la lecture (...) L'écriture de Omar Ndao est dépouillée et se fait amicale, presque confidentielle".
    Quant à Mousso d'Afrique, il écrit "c'est un œuvrage de 174 pages qui vous tient en laisse dès les premiers mots et ne vous lâchent plus (...) Les mots « morceaux de la vie déchiquetée qu'on peut lire sur la 4ème de couverture qualifient bien ce recueil". Enfin le quotidien Soir Info note que Oumar Ndao, "pour son premier ouvrage vient de réussir un coup de maître " et que "dans un style très simple, accessible aux lecteurs de tous les âges, l'écriture se distingue par sa précision, sa concision et son aspect direct".
    Corps et âme
    Editions : Nouvelle Edition Ivoirienne
    2003
    174 pages

    nb: l'auteur prépare en ce moment son second livre intitulé "C'est idiot d'aimer"



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